C’était au temps où les essoreuses, les enzymes gloutons et agents anti-redéposition n’avaient pas fait leur apparition.
Les jeunes filles, dès qu’elles étaient en âge de tirer l’aiguille, se constituaient le trousseau qu’elles apporteraient fièrement, le jour de leur mariage, dans leur nouveau foyer.
Ce linge de maison devait les accompagner toute leur vie durant. En toile de lin ou de chanvre, il était un peu rêche au début, mais il s’adoucissait délicieusement au fil des ans. Son nettoyage faisait (...)