Bien sûr que notre village a eu, lui aussi, sa diligence. C’était dans les années trente et elle faisait journellement le trajet jusqu’à Montpellier et réciproquement. Départ de bon matin car faire 20 km sur les routes empierrées n’était pas une mince affaire. Retour au bercail le soir où chevaux et passagers rentraient épuisés.
Tirée par trois chevaux, c’était une voiture à quatre roues. A l’avant et faisant face à la route, un siège surélevé couvert par une capote pouvait recevoir trois ou quatre personnes (...)