A Montcalmès, ce 9 juillet 2004, le vent soufflait fort sur le plateau désert et silencieux. Même les cigales se faisaient discrètes. Je savais qu’après ce village, il n’y avait plus rien jusqu’au fleuve Hérault, une sorte de bout du monde oublié de tous.
Ce village est depuis longtemps déserté par ses habitants. L’abbé Léon Cassan écrivait déjà, en 1901, dans son opuscule sur « Saint-Silvestre-de-Montcalmès ou de Brousses » que le hameau était entièrement abandonné depuis une douzaine d’années. Il ajoutait (...)