Très boisée, la commune des Matelles était dans le canton celle qui exploitait le plus cette richesse. Dès avant la Révolution, tous les bois étaient privés alors que d’autres communes voisines possédaient de grands bois communaux. Le bois de chauffage, le charbon de bois (charbonille) et l’écorce constituaient l’essentiel des revenus liés aux bois.
Les taillis de chênes étaient coupés tous les quinze ou vingt ans. Les propriétaires les exploitaient rarement eux-mêmes mais vendaient les coupes sur pied (...)