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Station d’épuration

lundi 6 janvier 2003, par Perrey Luc

Parfaitement intégrée dans l’environnement, la station

d’épuration de Saint-Mathieu-de-Tréviers, d’une technicité rare, est unique dans le département. Son action, associée à l’irrigation d’une forêt par les eaux épurées, protège la nappe souterraine.

L’intégration de la station se fait également dans le temps. Sa capacité de traitement est évolutive afin de préserver qualité de vie et environnement. Ainsi la récente extension, les équipements de prétraitement et traitement des eaux, la valorisation de la filière boues et la sécurité renforcée grâce à une télégestion permanente, aboutissent à la perfection, partout recherchée mais très rarement atteinte : la pollution zéro.

Une forêt protège la nappe d’eau souterraine : cette réutilisation des eaux usées est la particularité de notre station d’épuration. Le milieu environnant, calcaire et perméable, empêche tout rejet massif d’eaux épurées en amont de la source du Lez (alimentation en eau potable de la région montpelliéraine). Le problème, confié au pôle technologique Verseau et à la Compagnie du Bas-Rhône Languedoc, est résolu par l’arrosage au goutte à goutte d’une pinède de 7 hectares. Les micro-organismes présents dans le sol éliminent alors la pollution bactériologique résiduelle.

 Le principe

Les eaux usées arrivent au poste de pompage équipé d’un système de télégestion pour être prétraitées. Un dégrillage retire automatiquement les détritus les plus encombrants. Le sable tombe par gravité et est évacué. Une insufflation d’air fait remonter les graisses à la surface où elles sont raclées.

Deux bassins d’aération peuvent fonctionner en série ou en parallèle. Trois nouvelles turbines sécurisent l’ensemble. Là, des bactéries oxygénées assurent la transformation de la pollution dissoute dans l’eau en boues.

Ces boues liquides sont extraites du silo ou séchées naturellement dans des lits de sable. Elles seront valorisées dans le cadre d’un plan d’épandage agricole.
L’eau claire récupérée en surface s’écoule vers la bâche d’irrigation où elle est stockée venant réguler en fin de cycle l’alimentation en eau lipide d’une pinède.

 Une capacité optimale

Le besoin en traitement des eaux usées de Saint-Mathieu-de-Tréviers (population, rejets de l’industrie et de la cave coopérative confondus) concernait, lors de son implantation, l’équivalent de 4.000 habitants. Ce seuil de capacité de traitement atteint, une extension prote la capacité de traitement à 6.000 équivalents/habitants.

Note : Le poste de télégestion est un système d’alerte et d’information qualitative des paramètres. Il contrôle les niveaux aux entrées et sorties de la station. Il mesure le taux d’oxygène dans les bassins d’aération pour un bon développement des bactéries et la séparation boues/eau limpide dans le décanteur.

P.-S.

Source : Le guetteur de Montferrand. Janvier 2000.

3 Messages

  • > Station d’épuration Le 23 juin 2005 à 17:37, par Marion DELANOE

    Actuellement en stage dans une entreprise qui traite les effluents avec des bambous, j’effectue des recherches sur les différents systèmes d’épandages afin d’optimiser le dispositif d’irrigation en fonction des effluents à traiter.
    Je suis donc à la recherche d’information sur les problèmes que auriez pu rencontré avec votre dispositif, les traitemnts que vous faites en tête du réseau d’irrigation ainsi que les points positifs de votre système.
    Autre que mon mail vous pouvez me contacter au siège de la société PHYTOREM à Miramas (13) au 04.90.17.38.83

    Merci d’avance.

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    • > Station d’épuration Le 4 janvier 2006 à 10:15

      bonjour
      je suis en licence professionelle et je cherche désespérement un stage...
      Saurais tu s’il y a encore des possibilités à Phytorem ? Merci beaucoup !

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  • > Station d’épuration Le 29 août 2005 à 19:48, par alain rochette

    Il y aurait beaucoup de questions sur les affirmations péremptoires telles que la capacité d’épuration finale d’un sol karstique, mais mon propos ce soir est d’alerter sur le système d’épandage lui même : gravement détérioré par manque d’entretien, il laisse échapper de véritables ruisseaux nauséabonds, et dans ces zones on peut constater la prolifération d’un flore hydrophile et nitrophile (utilisant l’azote)pas du tout locale. Par contre, les chênes-verts et les pins d’Alep y meurent par centaines : une vraie désolation ! Ces faits, signalés en mairie depuis des mois et en principe de la responsabilité de la société fermière (la Saur) ne semblent pas susciter une grande célérité pour y mettre un terme.Pour ma part, habitant du quartier et promeneur fréquent dans cette zone, je souhaite que des explications plus précises soient données et les réparations nécessaires effectuées rapidement, à tout le moins !

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