Accueil LOUPIC : le Pic Saint Loup et villages alentour

Accueil > Partout > Diagnostic du pays du Pic Saint Loup et de la Haute Vallée de l’Hérault (...)

Diagnostic du pays du Pic Saint Loup et de la Haute Vallée de l’Hérault (2/12)

lundi 25 septembre 2006, par Perrey Luc

L’élaboration du projet de développement du pays du Pic Saint Loup et de la Haute Vallée de l’Hérault est basée sur une démarche qui consiste à faire formuler par les acteurs locaux leur vision à long terme des caractéristiques économiques, sociales, environnementales souhaitées pour le pays puis à définir avec eux la stratégie à mettre en oeuvre pour y parvenir.

Cette vision à long terme (qui dicte la finalité du projet du pays), puis le programme d’actions qu’elle implique, seront actés par un document contractuel signé entre les principaux partenaires locaux du projet du pays. Ce document servira de base à une contractualisation avec la Région et l’Etat, dans le cadre du contrat de plan Etat Région qui contribuera ainsi à la mise en oeuvre des moyens nécessaires.

Cette démarche de définition d’un projet à long terme pour le pays, commence par ce qu’il est convenu d’appeler un état des lieux et un diagnostic stratégique. L’état des lieux est destiné à formuler les insatisfactions ou problèmes qui se posent ou pourraient se poser à terme à l’échelle de ce territoire, le diagnostic à en expliciter les causes.

C’est à partir d’une problématique clairement exprimée du territoire que, dans les étapes suivantes, on sera en mesure d’élaborer la stratégie et le plan d’actions destinés à apporter les solutions qui s’imposent.

La réalisation du diagnostic stratégique est la première étape dans l’élaboration du projet de pays et de sa charte. Le présent document en est la conclusion.

La méthodologie utilisée pour son élaboration repose sur les éléments suivants :

  • Une concertation qui se traduit en particulier par la réunion à plusieurs reprises de quatre commissions,
  • Des entretiens en face à face qui permettent de rencontrer les personnes les plus difficilement mobilisables (« les productifs ») mais aussi auprès de personnes relevant des différentes sphères économiques, sociales, administratives, du territoire.

Le croisement des informations collectées lors des entretiens individuels, et celles obtenues auprès des acteurs locaux, à l’occasion de la tenue des réunions des groupes de travail, permet, selon le système de l’analyse matricielle, d’établir le diagnostic du territoire. Ces informations sont ensuite croisées avec les données statistiques et cartographiques fournies.

I- La collecte des informations

Cette collecte d’informations s’est faite grâce au travail des 4 groupes d’acteurs qui ont été mis en place et à partir des entretiens individuels (une vingtaine).

1- La concertation

Il convenait de faire s’exprimer une centaine d’acteurs répartis dans quatre groupes sur les ressources, les opportunités, les handicaps et les menaces (RHOM) qui, selon eux, caractérisent le territoire dans lequel ils vivent. Le croisement des regards qu’ont un ensemble d’acteurs sur leur territoire permet de dégager une vision commune du territoire.

1.1- La production des informations par les groupes de travail

Une première réunion de concertation, rassemblant près de 130 personnes, a été organisée à Ganges au démarrage de la mission. A partir de la liste des personnes présentes, quatre groupes de travail dits analytiques ont été constitués. Quatre catégories d’acteurs ont ainsi été regroupées selon les thématiques suivantes :

  • Le groupe dit « système institutionnel » : il comprend des personnes élues représentant l’Etat, les collectivités territoriales, les chambres consulaires, les agences de développement et le patronat.
  • Le groupe dit « système productif » : il se compose de chefs d’entreprises tant des secteurs primaire que secondaire et tertiaire (dont le service marchand financier et le tourisme).
  • Le groupe dit « système culture société et ressources humaines » : il comprend des personnes travaillant dans la formation, la recherche, l’histoire, la culture, la religion, les sports, les loisirs et le secteur associatif non marchand.
  • Le groupe dit « système environnement et cadre de vie » : il regroupe des personnes intervenant sur les thématiques liées aux transports, aux infrastructures, à l’armature urbaine, au logement, à l’habitat, à l’espace et à l’environnement, au foncier et aux services non marchands.

Au total ce sont 115 personnes qui ont participé aux 4 groupes de travail analytiques dont :

  • 30 dans le groupe « institutionnels »,
  • 25 dans le groupe « des productifs »,
  • 33 dans le groupe « environnement et cadre de vie »
  • 26 dans le groupe « culture société et ressources humaines »

Les réunions (trois par groupe), se sont tenues fin février, mars et avril 2002.

La méthodologie utilisée pour chaque groupe de travail à consister à faire formuler par les personnes présentes les ressources (R), les opportunités (O), (première réunion) puis les handicaps (H) et les menaces (M) (deuxième réunion) qui de leur point de vue, de leur pratique individuelle caractérisent le territoire (RHOM). La troisième réunion a permis de définir plus précisément et de hiérarchiser ces RHOM.

En effet l’identification des ressources, handicaps, opportunités et menaces (RHOM) permet :

  • de nourrir l’état des lieux, et apporter des éléments pour son interprétation qu’est le diagnostic,
  • de nourrir à partir du diagnostic, la construction par les acteurs locaux d’une vision à long terme du pays, d’identifier les changements qu’elle implique, et de définir des orientations stratégiques à prendre pour les réaliser,
  • De disposer pour l’élaboration de la stratégie et du plan d’actions du territoire, d’un ensemble de données partagées par tous et validées, portant sur les ressources sur lesquelles on pourra s’appuyer et sur les handicaps que l’on devra réduire. De même l’identification d’opportunités à saisir, ou de menaces à contrer, venant de centres de décisions extérieurs au territoire sera une composante importante de l’élaboration de la stratégie.

Les réunions étaient organisées en deux étapes :

  • La première consistait à faire exprimer par chaque acteur et par écrit les RHOM qui de son point de vue caractérisent le territoire,
  • La seconde consistait à débattre au sein du groupe de ces différents RHOM en précisant le contenu et la définition de ces derniers.

Les comptes rendus joints en annexe au présent document, reprenaient :

  • les RHOM telles que proposées par les acteurs,
  • des éléments du débat qui s’en est suivi,
  • une définition des thèmes retenus.

1.2- La synthèse avec le groupe de travail dit de synthèse

A la fin des douze réunions organisées (3 par groupe), un groupe de synthèse a été constitué par la désignation volontaire de 4 personnes de chacun des groupes analytiques. Ce groupe de synthèse a été également réuni trois fois.

Le travail qui lui a été demandé, consistait à reprendre l’ensemble de la production faite par chacun des groupes de manière à hiérarchiser et redéfinir les thèmes ensuite retenus tant en terme de ressources, de handicaps, d’opportunités ou de menaces.

P.-S.

Cette page fait partie d’une série de 12 articles intitulés "Diagnostic du pays du Pic Saint Loup et de la Haute Vallée de l’Hérault" :

Répondre à cet article

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0