Aux Matelles comme dans de nombreuses contrées du Midi, la sériciculture participait à la polyactivité qui fut la règle pendant de longs siècles. Au plus fort, cette activité c’était environ 4400 mûriers sur la commune. Même si beaucoup ont disparu, l’élevage des vers à soie (= les magnans) s’inscrit, aujourd’hui encore, en filigrane dans les paysages matellois. Un exemple est le bâtiment situé en dehors des remparts, presque en face de l’église, au début du chemin du Triadou : il est constitué d’une (...)
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Les Matelles
Dernier ajout : 21 mai 2013.
Articles de cette rubrique
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L’élevage des vers à soie14 mars 2004, par
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Site de cartes postales18 décembre 2003, par
"Parce que je suis, même si je n’y habite plus depuis longtemps, fidèle à mon village d’origine, je vous invite à regarder
quelques cartes postales d’un village de l’Hérault, LES MATELLES, et de ses environs" .
Rien à ajouter à cette introduction du site par son auteur.
Bonne visite. C’est par là. -
La culture des céréales28 juillet 2003, par
Elles étaient cultivées soit pour la consommation humaine, soit pour celle du bétail.
Évidemment c’était le blé tendre (ou froment), de la variété Touselle, qui était le grain le plus cultivé aux Matelles. Jusque vers 1850, un peu de seigle ou de méteil (mélange de blé et de seigle) était également semé chaque année (5 hectares au maximum). L’orge (variété Paumelle) était toujours présente alors que l’avoine ne fit son apparition qu’en 1814. Cette même année, on récoltait 3 à 4 fois la quantité de blé semée, (...) -
L’exploitation des bois28 juillet 2003, par
Très boisée, la commune des Matelles était dans le canton celle qui exploitait le plus cette richesse. Dès avant la Révolution, tous les bois étaient privés alors que d’autres communes voisines possédaient de grands bois communaux. Le bois de chauffage, le charbon de bois (charbonille) et l’écorce constituaient l’essentiel des revenus liés aux bois.
Les taillis de chênes étaient coupés tous les quinze ou vingt ans. Les propriétaires les exploitaient rarement eux-mêmes mais vendaient les coupes sur pied (...) -
L’élevage du mouton15 mai 2003, par ,
Tout l’hiver les troupeaux de moutons broutaient les garrigues, chaumes, bords de chemins, et autres parcelles temporairement non cultivées.
Sans être aussi important que dans certaines communes voisines, le troupeau matellois s’était maintenu entre 1800 et 2000 têtes pendant tout le XIXe siècle. Mais en 1928, il n’en restait que 1300 et 650 en 1952.
Chaque bête donnait environ 1 kg d’une laine de qualité moyenne. Les agneaux étaient vendus pour la boucherie, tout comme les bêtes engraissées à (...)
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